Ce matin, ce devait être une petite étape de 4h00 de marche pour arriver à Ochagavia. Aussi, je n’enclenche pas mon réveil matinal. Mais le rythme biologique infernal est lancé et maintenant inscrit dans mon corps : à 7h00, je suis en route. La première partie, un peu plus d’une heure, est agréable, bercé par le carillon des moutons et des vaches sur des collines verdoyantes... Mais la « piste blanche » qui suit est particulièrement « casse-pied ». 


Aujourd’hui, je me sens fatigué, épuisé même, malgré mes longues heures de sommeil de la veille. Je regarde à peine le paysage mais comme il est en grande partie caché par les forêts de pins que je traverse, je ne perds pas grand-chose... Vu mon état de fatigue, je n’irai pas plus loin qu’Ochagavia aujourd’hui. 


Les prix des hôtels sont prohibitifs selon l’office du tourisme qui me renseigne un camping à la sortie du village, le camping Osate, où je me prends un lit dans un dortoir de 6 personnes. Coût, 11.20 €,  à peine plus cher que le prix pour une personne sous tente, mais aujourd’hui j’aspire à dormir sur un matelas plus épais qu’1 cm. Et tant pis pour les ronfleurs, j’ai mes boules quiezz ! Le « pain-saucisse » et les deux bières que je m’enfile risquent de me faire perdre tous les bénéfices des 1O premiers jours d’une vie sans excès à ne boire que de l’eau et grignoter des galettes avec un bout de fromage ou de chorizo.  Mais bon, c’est tellement bon, ce gras qui suinte sur le pain ! Enfin un peu de repos sans avoir le dos courbé sous le poids du sac ! Il fait bon flâner à l’ombre des ruelles pavées d’Ochagavia, endormies à l’heure de la sieste...


Bon à savoir : Nouveau tronçon de GR 11 en Navarre décrit sur le site de la Federación Navarra de Deportes de Montaña y Escalada (PDF).

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